L’APPEL DE DIEU DANS MA VIE

Ce que vous allez apprendre dans cet article

Etre chrétienne, je ne saurais dire si je l’étais ou pas car je fréquentais l’église catholique mais pas de manière régulière et je me disais toujours en moi-même « j’aimerais servir le Seigneur dans la liturgie et la chorale ». Il y’avait vraiment cette idée qui germait en moi mais s’éteignait une fois lorsque j’étais face à la vie. Il fallait donc quelque chose pour vraiment booster cela. Je ne manquais de faire des jeûnes quelque fois, de prier mais je sentais toujours ce vide au point où je me suis moi-même questionner « jusqu’à quand ? ».

LES ORIGINES LOINTAINES DE MON APPEL

C’est en fin 2016 que tout bascule car quelque mois plutôt, j’ai senti des douleurs et chaleurs au bas ventre. Je me suis rendu dans une clinique de la place et on m’a dit que j’avais les myomes (02) avec échographie à l’appui bien sûr et le gynécologue m’a prescrit les remèdes que j’ai achetés tout en évoquant une opération future.

A LA QUETE DE MON BIEN ETRE

Etant donc émotionnellement atteinte, je suis allé voir ma tante commerçante qui m’a tout de suite présentée un monsieur qui vendait les remèdes traditionnels car je me suis dit l’hôpital sera mon dernier recours puisque dans tous les cas je devais me faire opérer. J’ai acheté cela et j’ai bu pendant un bon moment (un mois et demi environ).

Ayant une parente débutante dans le NKAM-NSI (la voyance) et qui suivait encore son initiation, je suis allée lui rendre visite à son lieu d’initiation et elle m’a prédit que quelqu’un de bien devait me demander en mariage et moi j’ai répliqué en disant effectivement je suis en contact avec quelqu’un mais comment la relation va-t-elle marcher puisqu’on vient de déceler des myomes dans l’utérus ? Elle m’a répondu : « c’est un petit problème, j’ai vu une femme avec un ventre on aurait dit une grossesse de six mois souffrante de ces myomes être soignée par un guérisseur dont j’ai connaissance je vous mettrai en contact ». A première vue, j’ai arrêté l’autre traitement et j’ai pris ce dernier toujours traditionnel (écorces composées). Après avoir consommé cela pendant près de trois semaines, il m’a dit d’aller encore à l’hôpital pour refaire l’échographie.

Dans un autre hôpital, je me suis rendue et on a constaté que les myomes se multipliaient ; à la question de savoir si je pouvais concevoir ? Il m’a demandé comment est-ce que je pourrais enfanter si mon utérus est bouché, l’opération seul est probable. A cette nouvelle, j’ai arrêté de boire ces remèdes. Je ne voyais aucune amélioration car j’étais vraiment mal à l’aise avec ces myomes puisque je ne mangeais déjà plus bien ; je me sentais étouffé lorsque je devais manger la moitié de mon plat ; Concernant mes vêtements, je devais me vêtir de Kaba pour vraiment être à l’aise ; les selles étaient pénibles même si j’y allais, ce n’était qu’un petit bout qui sortait.

Un matin, étant en chemin vers mon lieu de travail, j’ai rencontré le monsieur qui me préparait les remèdes, il m’a interpellé et demandé où j’étais passée. Je lui ai fait part des résultats et il a répliqué en disant : « l’affaire si n’est pas simple » donne-moi ton nom je vais appeler quelqu’un. Comme demandé, je lui ai donné mon nom puis je suis allé travailler, à mon retour, je me suis arrêtée au lieu de la rencontre et il m’a dit : « le remède perd sa valeur quand tu rentres à la maison. Il te faut un lavage et que cela se passe hors de la ville : un marabout plus puissant peut annuler l’effet de remède s’il est plus chèrement payé »

J’ai effectué le voyage en disant seulement à mes frères et sœurs, à ma tante ainsi que mon père mais pas à ma mère car elle me proposait plutôt d’aller à l’église afin qu’on prie sur moi chose que je ne voulais pas.

TOUJOURS A LA RECHERCHE DE MON BIEN ETRE  CHEZ LES ANCETRES

Ayant eu deux jours de permission, nous avons effectué un voyage la nuit pour Djikiminiki au cours duquel je supportais tous les frais de déplacement, village que je ne connaissais pas, donc aucune parenté ne s’y trouve ; loin de tous avec quelqu’un que je ne connaissais à peine. Tout aurait pu se passer ce jour mais plus de peur que de mal.

Le monsieur qui devait effectuer le lavage nous attendais déjà ; donc dans l’après-midi du lundi, tout était déjà fait et nous étions sur le point de retour ; nous avons fait escale à Bangangté, j’ai profité de ce voyage pour exécuter une coutume traditionnelle : « le gapbou » qui consiste à mettre la poule sur sa tête dans sa terre natale et qu’elle parte d’elle-même. Celle-ci est très appréciée lorsque l’animal défèque sur la tête de celui qui l’a fait et je l’ai effectué du coté de mes deux parents.

L’ASSURANCE D’UNE SANTE PROMETTANTE AVEC L’APPUI DES ANCETRES

Ayant donc atteint mon objectif, nous sommes rentrés sur Douala. Comme convenu, je ne devais plus rentrer chez les parents où je vivais puisque le remède perdait sa valeur mais plutôt chez ma tante qui se trouvait à deux taxi de mon lieu de service. Que faire lorsqu’on est à la recherche d’une denrée rare qui est la santé ?

Dès mon retour, il était question de reprendre le traitement. J’ai payé de nouveau le monsieur qui devait me préparer le remède. Ce moment de traitement était très pénible d’abord son odeur et ensuite ses effets indésirables dans l’organisme.

DECU APRES AVOIR TOUT ENTREPRIS TRADITIONNELEMENT COMME ANCESTRALEMENT

Etant donné que le départ était si brut, il fallait retourner au moins à la maison récupérer des vêtements. A mon arrivée j’ai trouvé ma maman et elle m’a proposé une fois de plus qu’on aille à l’église afin qu’on prie sur moi ; sans toutefois donné une réponse, après l’avoir écouté, je me suis détourné de ce qu’elle me disait et je suis passé à autre chose. Dès mon retour chez la tante, je lui ai fait part de ce que m’a dit sa sœur, ayant elle-même constaté que le remède que je consommais n’avait point d’efficacité sur ma maladie, elle m’a répondu : « va aussi voir si tu arrives on te soigne tu fuis ». Or quelque jours plutôt mon père m’a dit va aussi voir ; mon petit frère également m’a dit la même chose en me parlant de sa main qui perdait les forces et dont on a prié et il a trouvé guérison ; mon grand frère aussi à son tour m’a dit : « va voir car un jour maman m’a fait part de quelque chose que j’avais fait et que personne ne le savait ». Alors un mardi de retour du travail je me suis arrêtée à l’église .le programme s’étant bien déroulé, c’est à la fin du programme qu’on m’a pris en apartheid pour prier à mon sujet ma mère, le pasteur et moi. Au travers de cette prière, le Seigneur a dit que je devais faire 21 jours de prière.

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Grace Ngatchamba

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